La semaine dernière ont eu lieu les premières réunions publiques dans la circonscription, dans le cadre du Grand Débat national. Trois débats organisés selon des formes très différentes, à l’origine aussi bien d’élus que de citoyens
- ce jeudi 31 janvier7: débat à l’initiative de la Mairie de Duerne ;
- ce vendredi 1er février : 1er débat du conseil de circonscription (CDC) à Courzieu ;
- ce samedi 2 février à Marcy-l’Etoile : débat à l’initiative d’un couple de citoyens.
Au cours de ces réunions publiques, plus de 200 propositions ont déjà été formulées. Cette semaine, le grand débat continue : le jeudi 7 février, à 20h30, à Marcy-l’Etoile (salle polyvalente), le vendredi 8 février, à 18h à Sainte-Foy-l’Argentière (complexe J.-Vinay), le dimanche 10 février, à 17h, à Messimy (salle du Vourlat). Suivront des réunions à Saint-Symphorien-sur-Coise (14 février), Montromant(15 février), Vaugneray (21 février), Chambost-Longessaigne (22 février), Craponne (4 mars) et Saint- Genis-Laval (6 mars).
En complément, tous les jeudis soir, à 20h, Thomas Gassilloud propose également un rendez-vous interactif, en vidéo et en direct. Envoyez d’ores et déjà vos questions ou remarques par courriel à granddebat@gassilloud.fr. Rendez-vous sur facebook.gassilloud.fr ce jeudi 7 février, à 20 heures.
Enfin, dans l’optique que chacun puisse suivre et mieux appréhender l’activité parlementaire, vous pourrez désormais retrouver chaque lundi l’agenda de la semaine ici.
Ce jeudi 31 janvier : débat à l’initiative de la Mairie de Duerne
Ce vendredi 1er février, 1er débat du CDC à Courzieu : « de la colère à la sagesse »
Après deux réunions de préparation, à Saint-Symphorien-sur-Coise (10 janvier) et à Chaponost (24 janvier), les membres du conseil de circonscription (CDC) autour du député Thomas Gassilloud, sont passés de la théorie à la pratique.Dans le cadre du Grand Débat national, une première réunion publique (sur les 9 prévues par le CDC jusqu’en mars à travers la circonscription, lire plus bas) vient d’être organisée, ce vendredi 1er février, à Courzieu. Une bonne cinquantaine de citoyens a fait le déplacement, salle Louis-Besson, pour proposer leurs contributions et échanger, entre eux et avec leur député.
Sur la forme, quelques post-it de couleur permettent d’inscrire ses propositions, à répartir ensuite sur cinq panneaux : un pour chacune des quatre thématiques officielles (Fiscalité et Dépenses de l’Etat ; Démocratie et Citoyenneté ; Organisation de l’Etat et des services publics ; Transition écologique) et un dernier pour les propositions diverses, explique Paul Vivarès, collaborateur parlementaire, aux premiers participants qui investissent la salle Louis-Besson. Une boîte à idées a aussi été installée sur une table, pour ceux qui le souhaitent.
L’ambiance est d’abord studieuse : chacun planche, stylo à la main, pour exprimer ses desiderata à l’écrit, tandis que la salle se remplit peu à peu. Un petit quart d’heure plus tard, les chaises disposées en arc de cercle en plusieurs rangées sont largement occupées. “Ce grand débat est une initiative inédite”, reconnaît le maire, Jean-Bernard Cherblanc, dans son mot d’accueil.Il est temps de passer au vif du sujet. “L’objectif est aussi de vous laisser la parole”, rappelle le collaborateur-animateur. Et la parole, tous l’ont eu assurément, durant les deux heures et demi d’un débat serein et respectueux des avis des uns et des autres, conformément à la charte du Grand Débat national affichée en grand format…
L’occasion de passer “de la colère à la sagesse”, pour reprendre les termes d’un des participants : “Ce n’est pas autour d’un rond-point qu’on pourra avancer”. Deux micros circulent dans la salle et les propositions défilent, sans transition, retranscrites en direct sur un écran pour une totale transparence (lire ci-dessous). Pêle mêle : des citoyens prônent davantage de démocratie participative ; la reconnaissance du vote blanc ; la fin du nucléaire ; les référendums d’initiatives citoyennes ; un soutien au bio ou à une agriculture fermière ; le développement du ferroutage ; et encore la transition écologique ; l’urgence de lutter contre le réchauffement climatique ; un impôt sur le revenu payé par tous ; la légalisation du cannabis… Des problématiques locales sont abordées : la réouverture d’une ancienne ligne de chemin de fer : “Il en coûterait une bonne dizaine de millions d’euros”, répond le maire.
Au bout du compte, une centaine de suggestions — certaines techniques, d’autres plus générales — auront été répertoriées. Selon les interventions ou les questions de l’assistance, Thomas Gassilloud en profite pour apporter quelques éléments de réponses, du moins des éclaircissements. L’élu joue la carte de la pédagogie : la revalorisaiton du travail, la fin progressive du glyphosate, la taxation des GAFA, la politique de l’énergie … “Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais chacun a pu s’exprimer avec sincérité”, remercie le député, en guise de conclusion.
Le comité de rédaction du conseil de circonscription
Ce samedi 2 février à Marcy-l’Etoile, une initiative d’un couple de citoyens
Un couple de citoyens marcyllois ce samedi matin a organisé un débat sur le thème de la transition écologique : 25 personnes étaient présentes. Chacun a pu exposer ses préoccupations. Une synthèse est en cours de rédaction.